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Vernissage d’une peinture réalisée avec l’artiste Pota sur le « refus des discriminations »
Sous le préau du Lycée Fénelon Notre-Dame de La Rochelle se tenait aujourd’hui la présentation « officielle » d’une peinture réalisée par les élèves de 1re option Arts Plastiques sous la direction artistique de Pota. Le vernissage avait lieu en présence de l’artiste, des lycéens, de Doria Ardiet et de sa stagiaire Lucy (Service de l’Action culturelle de La Rochelle), de Dominick Pagès Dardillac alias « Marguerite La Rochelaise » (Médiateur culturel de La Rochelle), de Christian Bouchet (Directeur-Adjoint du Lycée) et de Franckie Derouault (professeur d’Arts plastiques).
L’artiste de street art Pota a remercié les lycéens d’avoir « joué le jeu » en s’appropriant un style artistique qui n’était pas le leur : pendant les séances, les jeunes étaient regroupés par groupes de 4 ou 5 pour dessiner un portrait sur papier, y associer des détails (des boucles d’oreille par exemple) ; puis ils ont travaillé au carreau pour agrandir leur réalisation ; une fois tous les portraits agrandis, les lycéens ont créé ensemble les motifs qui allaient les relier entre eux : ainsi, à côté du portrait d’Alan Turing, l’inventeur de la Machine Enigma, se trouvent des formules mathématiques au graphisme inédit. Au-delà de ce soin du détail auquel est attaché Pota, les jeunes ont apprécié ses conseils au moment de placer les aplats noirs qui donnent du volume et un aspect mystérieux aux visages.
En noir et blanc, l’impact visuel de cette peinture sur tenture murale se rapproche au plus près de l’aspect des collages sur papier, des affiches, des pochoirs dont nous régale l’artiste Pota dans les rues de La Rochelle. Ce sont des couleurs tranchées, capables de marteler le message de l’œuvre, son « refus des discriminations », qui fait écho aux valeurs de l’établissement : « le respect et l’acceptation de l’autre, (…) source d’enrichissement mutuel et d’espérance ».
Cette peinture a été réalisée sur une voile de bateau recyclée pour l’occasion. Cette démarche de développement durable par le recyclage des matériaux rejoint celle de l’artiste Pota qui, pour ses œuvres d’atelier, réutilise d’anciennes bâches de camion, des sacs d’engrais, des portes…
Christian Bouchet s’est réjoui de voir de si belles œuvres se réaliser grâce au dynamisme des enseignants qui proposent ces activités, à l’investissement des jeunes qui adhèrent à ces projets, au Pass Culture qui permet de les financer.
