Après un peu de théorie sur les 12 grands principes de la permaculture, la greffe d’arbre ou encore l’origine des graines vendues dans le commerce, les élèves ont pu ramasser du fumier et en enrichir le sol, planter des fraises, empailler les sols, créer des aménagements du jardin et planter des arbres, dont deux pieds d’Agrumes qui devraient donner leurs premières oranges sanguines d’ici trois ans. Une seconde journée aura lieu au mois de juin et les apprentissages seront assorties de dégustation de fraises !
La permaculture est davantage qu’une manière de produire de la nourriture saine en protégeant la nature, c’est une nouvelle manière de voir la vie et de prendre place dans la nature de manière positive.
Nos élèves ont fait preuve d’un bel intérêt cette conception écoresponsable de culture et ont exprimé leur hâte de revenir voir l’évolution de leurs plantations.
A suivre..
Pour rappel, les 12 principes fondateurs de la permaculture sont :
Observer et interagir : l’observation est essentielle en permaculture. Elle nous aide à concevoir des solutions qui correspondent à notre situation et nous permet de nous affranchir de vérités et valeurs présentées comme absolues.
Collecter et stocker l’énergie : il est important de développer des systèmes qui permettent de collecter et stocker l’énergie et les ressources tant qu’elles sont abondantes afin de pouvoir continuer à en bénéficier quand l’abondance saisonnière diminue et se dissipe.
Obtenir des résultats : s’assurer que l’on reçoit une récompense pour le travail accompli, que ce soit sous la forme de ressources produites, d’un revenu ou d’un profit, afin d’entretenir le système qui la génère et le rendre prospère.
Appliquer l’auto-régulation et accepter la rétroaction : la rétroaction, qu’elle soit positive ou négative, est l’ensemble de signaux que la nature nous envoie suite à nos comportements et actions envers elle. En permaculture, on s’assure que le système pourra continuer de fonctionner correctement en dissuadant les activités néfastes et en pratiquant l’auto-régulation.
Utiliser et valoriser les ressources et services renouvelables : il faut faire la meilleure utilisation possible de l’abondance de la nature afin de réduire notre comportement consommateur et notre dépendance face aux ressources non renouvelables. En faisant cela, nous préservons les systèmes et processus biologiques qui représentent déjà le meilleur équilibre entre productivité et diversité.
Ne pas produire de déchets : en trouvant une valeur et une utilité à chaque ressource disponible, aucun déchet n’est produit. Nous évitons ainsi le gaspillage et les grands travaux de réparations et d’entretien coûteux en travail.
Concevoir en partant du général pour aller aux détails : prendre du recul afin d’avoir la vue d’ensemble nous permet de la reproduire et d’en faire la colonne vertébrale de notre système. Les détails peuvent ensuite venir se rajouter au fur et à mesure des progrès.
Intégrer plutôt que séparer : des relations mutuelles et symbiotiques se développeront si l’on place les bons éléments aux bons endroits, ce qui leur permettra de travailler ensemble et s’entraider au lieu d’être en concurrence les uns avec les autres.
Utiliser des solutions lentes et à petite échelle : il est préférable d’établir des systèmes lents et petits, qui seront plus faciles à maintenir que des gros, et produiront des résultats durables tout en faisant un meilleur usage des ressources locales. Patience est mère de vertu, dit-on.
Utiliser et valoriser la diversité : la diversité réduit la vulnérabilité du système face aux aléas de la nature et tourne à son avantage la nature unique de l’environnement dans laquelle elle réside.
Utiliser les interfaces et valoriser les zones de bordures : les endroits où deux éléments différents se rejoignent sont les plus intéressants et les plus productifs.
Utiliser le changement et y répondre de manière créative : en observant attentivement les changements inéluctables qui se produisent dans la nature et en intervenant au bon moment, notre impact peut être positif.