Journée de Prévention pour nos étudiants

Publiée le 18 mars 2024

La SMERRA, mutuelle étudiante, a grandement contribué, avec le Délégué Prévention et la Chargée du Post-Bac, à l’organisation d’une Journée de Prévention sur le Campus Fénelon – Enseignement supérieur de La Rochelle, prenant appui sur les demandes et besoins des étudiants. Plusieurs ateliers accueillaient des groupes de 14 à 16 jeunes :

Les risques liés à l’alcool étaient abordés au BDE (Bureau des Étudiants). Équipés de lunettes donnant la sensation d’être saouls, les jeunes devaient suivre un parcours au sol. Ils pouvaient consulter des panneaux expliquant, pour les différentes doses d’alcool, le temps d’élimination dans le sang. Ils ont élaboré un panneau avec des phrases au marqueur et des mots sur des post-it pour s’interroger sur « Pour toi, c’est quoi une soirée safe ? ».
Pour passer en revue toutes les formes d’addiction, nous avons reçu deux animatrices, l’une issue de Tremplin 17, l’association qui s’occupe des plus fragiles (et notamment des toxicomanes), l’autre qui est Chargée de Prévention / Promotion de la Santé à la Mairie de La Rochelle. Alcool, tabac, drogue, mais également jeux vidéo ou d’argent… sont dans le viseur de ces spécialistes des addictions.
Trois personnes de la Préfecture sont venues rappeler les règles de Sécurité Routière. Après avoir passé un court-métrage sur un accident de voiture, elles ont mis l’accent sur le dispositif « Sam, celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ! ». Sur un bar à alcool, le verre de cognac pouvait être comparé au verre de bière, avec le taux d’alcool indiqué, pour réaliser ce qui possède « en réalité » le plus fort taux d’alcool en fonction des quantités proposées. Pour finir sur une alternative positive, des recettes de cocktails sans alcool ont été distribuées aux jeunes.
Un docteur et une infirmière du Centre de Santé sexuelle de La Rochelle ont abordé la sexualité, la vie affective et relationnelle en partant de la question du « consentement ». En soirée, le « oui » d’une personne alcoolisée n’équivaut évidemment pas au « oui » d’une personne en pleine possession de ses moyens. De même, dans un « non », il n’y a pas de « peut-être » qui soit induit. Des évidences pour certains, une information claire et pertinente pour d’autres.
Un professeur d’EPS également pompier et une enseignante en Biotechnologies : Santé, Environnement ont animé un atelier secourisme. Les gestes de premier secours ne s’improvisent pas : pouvoir les expérimenter, puis les apprendre, permet de réagir au mieux dans une situation d’urgence.
Grâce aux court-métrages de prévention du festival FestiPREV, une séance de cinéma a suffi pour libérer la parole et faciliter les échanges autour des addictions.